
TROIS-PISTOLES
avril 2012
Poésie
Érika Soucy fouille la terre durcie pour en extirper des moments de vie sculptés par les paysages isolés, le frette du frette / le quotidien au chômage ou en pension. Que de la grosse réalité qui ne se camoufle nulle part parce que nulle part où se cacher.
«mais qui c'est que tu réchauffes quand tu pars en haut / ça fait quinze jours qu'on gèle qu'on dort en cuillère dans le milieu du salon / hier Kenny a scalpé le chien / y voulait se faire une tuque avec des oreilles» Érika Soucy aime que sa poésie soit éclatée, surprenante.